Bienvenue dans cette rétrospective consacrée aux joueurs légendaires de l’histoire du football. Dans ce hors-série unique, nous vous proposons chaque semaine un article mettant en lumière le onze d’or de chaque décennie, d’Alfredo di Stefano à Ronaldinho, des années 1950 à notre ère moderne. Cette semaine, nous vous proposons de (re)découvrir les années 1980, une décennie riche en histoire et exploits en tout genre. A la dynastie germano-néerlandaise se succède un football italien, incarné par une génération talentueuse qui remporta la Coupe du Monde en 1982. Un football italien de club riche en talents individuels tels Platini ou Maradona qui ne parvient toutefois pas encore à imposer une dynastie européenne durable sur la scène continentale, bien au contraire d’un certain club de Liverpool, quadruple champion d’Europe entre 1977 et 1984. Platini le juventini et Maradona le napolitain incarnent alors la beauté pure tantôt folle d’un jeu qui les ont portés vers les sommets avec leurs sélections respectives. Platini le triple ballon d’or offre le premier sacre international à la France et Maradona la Coupe du Monde 1986 qu’il aura durebalement marqué de son empreinte (de la main). Enfin, la décennie s’achève par la renaissance du football hollandais : l’éclosion du trio milanais van Basten – Gullit – Rijkaard honore la génération
Années 80 :
Dino Zoff
Poste : Gardien de but
Nation : Italie
Général : 95
Plongeon : 94
Jeu de main : 91
Dégagement : 72
Réflexe : 95
Vitesse : 56
Positionnement : 98
MP : 3 (droit) GT : 1
Zoff est assurément l’un des grands gardiens que la planète football ait connue. Intraitable sur sa ligne, autoritaire dans ses sorties et doté d’un excellent sens du placement, Zoff affiche une condition physique irréprochable qui lui permet ainsi de réaliser une longue carrière. Toutefois rien n’est simple pour le jeune Zoff. Tout d’abord rejeté par l’Inter Milan et la Juventus Turin à ses quatorze ans, il signe alors un premier contrat avec l’Udinese. Il doit ainsi patienter sur le banc et enfile finalement les gants de titulaire lors de la relégation du club frioul en Série B, et s’affirme comme un des meilleurs gardiens en Italie. Passé ensuite par Mantoue et Naples, il accède enfin à la reconnaissance lorsque la Juventus l’attire dans ses filets en 1972. Sextuple champion d’Italie avec les Bianconeri, celui que l’on surnomme “SuperDino” ne rate aucun match et établi un record d’invincibilité de neuf-cent trois minutes. Premier international italien à atteindre les cents capes et capitaine de la Nazionale, il est au crépuscule de sa carrière lorsqu’il remporte le Mundial 1982. Zoff est, à l’âge de 40 ans, le plus vieux vainqueur de l’histoire de la Coupe du Monde.

Gaetano Scirea
Poste : Défenseur Central
Nation : Italie
Général : 93
Vitesse : 76
Tir : 73
Passe : 92
Dribble : 83
Défense : 94
Physique : 88
MP : 2 (droit) GT : 4
Gaetano Scirea n’est pas un joueur comme les autres. Gentleman du football au comportement exemplaire et parangon du fair-play, Scirea est un joueur fuoriclasse, le pilier de la défense de la Juventus des eighties. L’italien est un compétiteur acharné et un modèle d’élégance balle au pied, à la relance impeccable et possédant une technique lui permettant de se défaire de ses adversaires pour remonter le terrain et marquer. Scirea est un joueur agréable à voir jouer mais avant tout un roc défensif et brille par sa qualité d’anticipation, il est un combattant propre capable de transmettre de la confiance à toute l’équipe. Très intelligent, il ne récolte que deux cartons jaunes au cours de sa carrière. Il est un défenseur aux pieds de meneur de jeu, un leader discret et charismatique, un homme avec un grand H qui aura également su garnir son palmarès : sept scudetti, deux coppa italia, 1 Coupe des clubs champions et surtout une Coupe du Monde avec l’Italie en 1982. D’ailleurs, comment oublier sa magnifique passe décisive pour Tardelli en finale ? A sa retraite en 1988, il intègre le staff technique de la Juventus en tant qu’observateur. Parti superviser un tournoi en Pologne, il décède tragiquement dans un accident de la route. Il n’avait que trente-cinq ans.

Franco Baresi
Poste : Défenseur Central
Nation : Italie
Général : 94
Vitesse : 74
Tir : 50
Passe : 78
Dribble : 75
Défense : 97
Physique : 84
MP : 3 (droit) GT : 2
Baresi est un joueur éternel, un saint parmi les saints du Milan AC. Patron de la défense à trois des Rossoneri, l’archange lombard multiplie les apparitions sous la tunique rouge et noire à San Siro. L’homme aux sept-cent dix-neuf matchs avec le club diavolo est aussi peu à son aise devant un micro qu’il est impressionnant sur le terrain. Installé comme titulaire à un poste aussi exigeant que celui de libéro à dix-huit ans seulement, le protégé de Liedholm fait rapidement l’unanimité sur le terrain. Dur sur l’homme, cet incroyable perfectionniste est un coordinateur talentueux et n’hésite jamais à prendre ses responsabilités. Loyal à son club de toujours, il connaît deux relégations avec le club lombard mais surtout l’époque du grand Milan AC. Associé avec Maldini et Costacurta aux arrière-postes et les néerlandais Gullit, van Basten et Rijkaard, Baresi remporte trois fois la C1 et six scudetti. Il est bien entendu présent lors du sacre mondial italien en 1982. Au terme d’une immense carrière de vingt ans au Milan AC, il prend sa retraite en 1997. Honneur suprême pour le joueur, son mythique numéro 6 est retiré par le club Rossonero.

Marius Trésor
Poste : Défenseur Central
Nation : France
Général : 92
Vitesse : 81
Tir : 64
Passe : 78
Dribble : 70
Défense : 93
Physique : 89
MP : 2 (droit) GT : 3
Défenseur central des années 1980 et premier capitaine antillais de l’équipe de France, il est un taulier de la génération Platini. Sa classe naturelle et ses qualités techniques hors du commun en font d’ailleurs l’un des défenseurs les plus en vue du championnat de France. Passé par l’AC Ajaccio, il devient un arrière de référence en rejoignant l’Olympique de Marseille et remporte la Coupe de France 1976. Toutefois la rélégation du club phocéen en 1980 met en péril sa carrière, et il semble alors fini pour le football au plus haut niveau. Toutefois, l’influent président des Girondins de Bordeaux Claude Bez attire et fait signer le guadeloupéen au club. Trésor va alors inscrire les plus belles pages du club Marine et Blanc durant quatre saisons et remporter le championnat de France en 1984. Avec son partenaire de club et ami Alain Giresse, il achève la Coupe du monde 1982 avec les honneurs. Dans une demi-finale controversé face aux allemands de l’Ouest, Trésor envoie une magnifique reprise de volée dans les filets de Schumacher mais la France s’incline. Ce n’est que partie remise pour le girondin puisque deux ans plus tard il remporte l’Euro 1984, le premier titre international de l’équipe de France.

Frank Rijkaard
Poste : Milieu Défensif
Nation : Pays-Bas
Général : 91
Vitesse : 81
Tir : 81
Passe : 84
Dribble : 82
Défense : 91
Physique : 88
MP : 4 (droit) GT : 3
Le joueur d’origine surinamienne est l’un des plus solide piliers de son époque. Travailleur de l’ombre acharné à la technique insoupçonnée, il est ainsi capable de participer et d’organiser le jeu. Alternant les rôles de milieu récupérateur et de défenseur central dans des clubs aussi aussi prestigieux que l’Ajax Amsterdam et le Milan AC, il forme avec ses compatriotes van Basten et Gullit un trio redoutable qui remporte deux C1 avec la manière : lors de l’édition 1988-1989, les Rossoneri écrasent le Real Madrid 6-1 en demi-finale puis le Steara Bucarest 4-0 en finale. Un an plus tard, Frank Rijkaard marque le but de victoire en finale contre le Benfica Lisbonne. “L’ouragan” Oranje est également de la génération dorée néerlandaise qui remporte l’Euro 1988. Le joueur aux qualités athlétiques et physiques indéniables apporte la stabilité et la sérénité nécessaire au milieu de terrain et figure dans l’équipe type du tournoi. Retourné à l’Ajax Amsterdam en 1993, Rijkaard encadre une génération prometteuse composée entre autres de Clarence Seedorf et Patrick Kluivert et ajoute une troisième C1 à son palmarès.

Graeme Souness
Poste : Milieu Central
Nation : Ecosse
Général : 91
Vitesse : 77
Tir : 80
Passe : 86
Dribble : 81
Défense : 83
Physique : 94
MP : 3 (droit) GT : 3
Joueur illustre du Liverpool FC triple vainqueur de la Coupe des Clubs Champions en 1978, 1981 et 1984, l’écossais quintuple roi d’Angleterre avec le club de la Mersey est l’archétype du milieu teigne et ultra fiable. Reconnaissable à ses bouclettes soyeuses et à moustache fournie, “Souey” est un déménageur, un briseur de chevilles qui n’hésite pas à poser le pied là où ça fait mal, il est un mort de faim capable de ratisser la pelouse pendant 90 minutes sans s’essouffler. Joueur agressif et violent, Souness est une terreur sur les gazons britanniques. Mais il serait injuste de réduire le natif d’Edimbourg à son jeu musclé, Souness sait marquer et passer, et être décisif dans les matchs qui comptent. Meilleur buteur de la C1 en 1981 avec six réalisations, il délivre la passe décisive du sacre européen de 1978 à son compatriote et autre légende liverpuldienne Kenny Dalglish. Entraîneur-joueur du Glasgow Rangers au crépuscule de sa carrière, il y remporte quatre championnats et quatre coupes domestiques.

Sócrates
Poste : Meneur de jeu
Nation : Brésil
Général : 93
Vitesse : 87
Tir : 95
Passe : 93
Dribble : 94
Défense : 47
Physique : 87
MP :5 (droit) GT : 4
Sócrates est l’un des footballeurs brésilien les plus célèbres du vingtième-siècle. Capitaine de la Seleção au Mundial 1982, Sócrates est un milieu de terrain longiligne doté d’une grande technique et d’une parfaite vision du jeu. L’élégant meneur de jeu se distingue par sa conduite de balle et son intelligence mais celui qu’on surnomme “le docteur” ne gagne pourtant rien en sélection nationale. Reconnaissable sur le terrain à sa barbe et à son port altier, le grand frère de Raí effectue la majorité de sa longue carrière au Brésil dans un pays gangréné par la pauvreté et la corruption. Alors joueur du club paulista du SC Corinthians entre 1981 et 1984, Sócrates va surpasser sa condition de footballeur et devenir une icône nationale. Se dressant contre la dictature militaire en place, le docteur et ses coéquipiers vont ainsi instaurer un système démocratique dans le vestiaire : chaque décision liée à la vie du club est soumise au vote des joueurs tels la tactique, les entraînements, la préparation des matchs ou encore le recrutement de joueurs. Le mouvement est avant tout un succès sportif puisque le SC Corinthians s’adjuge trois championnats de São Paulo mais aussi politique : le Brésil devient une démocratie en 1985.

Michel Platini
Poste : Meneur de jeu
Nation : France
Général : 96
Vitesse : 91
Tir : 97
Passe : 94
Dribble : 97
Défense : 55
Physique : 67
MP : 4(droit) GT : 5
Premier numéro 10 à la française avant un certain Zinédine Zidane, Michel Platini est régulièrement cité parmi les légendes du football. Égal des Maradona, Cruyff et autre Pelé, le meneur tricolore se distingue par une technique hors du commun couplée à une vitesse d’exécution énorme. Malgré un physique fragile et frêle, ce milieu à la vista dingue est instoppable et se défait aisément de ses adversaires directs. Platini est également connu pour être un travailleur acharné peaufinant son art du dribble et sa maîtrise du coup-franc pendant les séances entraînements.Il va en faire sa spécialité et en inscrire plus d’une cinquantaine dont onze avec les Bleus. Il en passe même deux lors d’un match opposant français et italiens en 1978 ! Tout simplement phénoménal. À l’Euro 1984, Platini est alors au sommet de sa gloire. Leader technique et vocal des Bleus, il survole tout simplement le tournoi, il inscrit un triplé contre la Yougloslavie et un autre contre la Belgique en phase de poule, et offre ensuite la victoire aux français à l’ultime minute de la prolongation lors de la demi-finale contre le Portugal. Enfin le prodige lorrain achève son oeuvre magistrale en plantant un but sur coup-franc, encore un, au malheureux portier espagnol Luis Arconada en finale. Champion d’Europe, il est l’idole de toute une génération de français mais aussi des supporters italiens. En effet, “Platoche” passe la majeure partie de sa carrière de l’autre côté des Alpes à la Juventus Turin. Avec les piémontais il remporte tous les trophées possibles et imaginables. La bande à Platini, Boniek et Rossi rafle ainsi deux Scudetti, une Coppa Italia, une Coupe des Coupes et enfin une Coupe des Clubs Champions en 1985. Comme une évidence, le triple Ballon d’or français marque le but de la victoire en finale.

Kenny Dalglish
Poste :Buteur
Nation : Ecosse
Général : 93
Vitesse : 92
Tir : 95
Passe : 80
Dribble : 92
Défense : 42
Physique : 75
MP : 5(droit) GT : 4
Quand on évoque Liverpool il est difficile de trancher qui de Kenny Dalglish et Ian Rush a été le meilleur attaquant du club liverpuldien lors des glorieuses années 80. En effet les deux britanniques forment alors une redoutable paire de buteurs, sir Kenneth l’écossais marque ainsi 172 buts tandis que Ian le gallois en plante 346. Ian Rush est certes encore à ce jour le meilleur buteur de l’histoire du Liverpool FC mais c’est bel et bien Dalglish qui se démarque au niveau du palmarès. Nous sommes en 1977 lorsque Dalglish pose ses valises sur les rives de la Mersey, il est alors un attaquant confirmé du championnat écossais ayant été sacré à quatre reprises avec le Celtic Glasgow. Il intègre un effectif orphelin de Keegan qui venait de remporter la dernière Coupe des clubs champions européen. “King Kenny” trouve rapidement ses marques et inscrit trente et un buts pour sa première saison avec les Reds. Mieux encore, il marque l’unique but de la finale de C1 d’un délicieux ballon piqué et est alors désigné joueur de l’année par la presse spécialisée. En 1980, le jeune Ian Rush de dix ans son cadet signe à Liverpool et Dalglish se mue alors en attaquant de soutien. L’équipe des Reds est entraînée par le légendaire Bob Paisley et rafle trois autres Coupe d’Europe des clubs champions et quatre championnats d’Angleterre. L’histoire pourrait s’arrêter ici mais sir Kenny Dalglish n’en demeure pas moins être un grand coach : il ajoute trois championnats domestiques avec Liverpool, un autre avec Blackburn et deux FA Cup à son armoire à trophée. En guise d’hommage de la part du club, une tribune d’Anfield porte désormais son nom.

Karl-Heinz Rummenigge
Poste :Attaquant
Nation : Allemagne
Général : 93
Vitesse : 86
Tir : 93
Passe : 91
Dribble : 90
Défense : 61
Physique : 90
MP : 4(droit) GT : 4
Arrivé en 1974 dans un Bayern Munich vieillissant et sur le déclin, Karl-Heinz Rummenigge se fait tout d’abord remarquer pour ses qualités de dribbleur et pas particulièrement pour son habileté à marquer. Il va pourtant progressivement prendre le relais à un Gerd Müller au crépuscule de sa carrière et s’imposer définitivement comme un titulaire sur le front de l’attaque bavaroise. À tout juste vingt ans, le talentueux attaquant remporte deux Coupes d’Europe des clubs champions et honore bientôt sa première sélection avec l’Allemagne de l’Ouest. Avec l’arrivée de l’ex-international hongrois Pál Csernai sur le banc du Bayern en 1979, « Kalle » explose et inscrit un total de vingt-six buts en trente-quatre rencontres, son jeu de tête redoutable, sa ténacité et sa présence constante sur le front de l’attaque permettent ainsi aux bavarois d’être sacré champion d’Allemagne, et Rummenigge remporte alors le Ballon d’or européen. La saison 1980-1981 est l’exacte réplique de la précédente : le Bayern Munich réalise la passe de deux, Rummenigge score vingt-neuf fois et remporte à nouveau le Ballon d’or. Cependant le bilan avec la sélection ouest-allemande est plus contrasté : il s’incline deux fois en finale de Coupe du Monde en 1982 face à l’Italie et en 1986 face à l’Argentine. Toutefois, il remporte avec sa sélection le Championnat d’Europe des nations 1980

Marco van Basten
Poste :Buteur
Nation : Pays-Bas
Général : 94
Vitesse : 86
Tir : 95
Passe : 77
Dribble : 91
Défense : 39
Physique : 80
MP : 4(droit) GT : 3
Joueur hors-norme, aux qualités techniques énormes et capable de marquer dans n’importe quelle position, Marco van Basten n’est pas un joueur comme les autres. Celui que l’on présente comme le digne successeur de Johan Cruyff est le meilleur avant-centre de sa décennie, il est un héros des Oranje qu’il mène à la victoire finale à l’Euro 1988 en atteste sa magnifique volée dans les filets soviétiques en finale. Il est l’une des plus grandes légendes de l’histoire du Milan AC, il est chez les rossoneri la pointe du triangle magique néerlandais Rijkaard – van Basten – Gullit. Le natif d’Utrecht passé par l’Ajax Amsterdam est un joueur beau, grand et élancé qui suscite l’admiration des amoureux du football par ses nombreux exploits individuels, comme un certain retourné acrobatique face à Den Bosch en Eredivisie. Sa vivacité d’accélération, sa vitesse de course, sa détente et sa panoplie de tirs en font un attaquant complet, il régale par sa science du crochet et sa maîtrise du tempo, plus encore il ne rechigne jamais aux contingences défensives. Il hisse le Milan AC alors racheté par Silvio Berlusconi aux plus hauts sommets du football : ainsi le club lombard remporte deux Coupes des clubs champions (1989, 1990) et trois scudetti (1988, 1992, 1993). Le grand Milan est ainsi né et Marco van Basten en est son plus illustre architecte. Auréolé de gloire, le batave remporte trois fois le Ballon d’or en 1988, 1989 et en 1992 et égale ainsi le record de Platini et de … Cruyff. Malheureusement de nombreuses blessures l’oblige à arrêter sa carrière en 1985. Il n’a alors que trente ans.

Joueur de la décennie
Diego Maradona
Poste :Meneur de Jeu
Nation : Argentine
Général : 99
Vitesse : 97
Tir : 96
Passe : 94
Dribble : 99
Défense : 42
Physique : 80
MP : 3(gauche) GT : 5
Diego Armando Maradona. Son nom résonne dans les stades et une clameur enthousiaste s’empare des tribunes qui basculent progressivement dans l’hystérie collective. Jamais un joueur n’avait attisé autant de passion que le “Pibe de oro”, chacun de ses dribbles spectaculaires avait le pouvoir de remplir le coeur du spectateur d’une ivresse folle et chacune de ses courses affolantes déchaînait la ferveur du public. La star éternelle du Napoli avec qui il remporte deux championnats d’italie est un prodige du ballon rond, il est un sorcier capable de mystifier les meilleurs défenseurs et maîtrise tout le registre du parfait joueur offensif. Maradona est l’un des meilleurs techniciens de l’histoire du football si ce n’est le meilleur. Il est néanmoins un personnage controversé multipliant les frasques extrasportives, consommant de la drogue et adoptant parfois un comportement violent sur le terrain. Le personnage Maradona divise et fascine les amoureux du football. Capable du meilleur comme du pire, le capitaine de l’Albiceleste va pourtant devenir une légende en Argentine. Coupe du monde 1986, le joueur dispute en terre mexicaine sa compétition la plus aboutie et permet à l’équipe argentine d’atteindre la finale. Le quart de finale contre l’Angleterre de Gary Lineker forge définitivement la légende Maradona. L’argentin inscrit alors l’un des plus beaux buts de l’histoire du football en slalomant toute la défense anglaise depuis son camp avant de tromper le gardien. Surtout il lobe Peter Shilton de la main (la “main de Dieu” dira t-il en conférence d’après-match) et envoie l’Albiceleste en demi-finale. Ce match de mondial contre la Three Lions illustre à merveille les différentes facettes du facétieux lutin argentin. Enfin, le sulfureux et génial meneur de jeu parachève son oeuvre en finale en offrant le but de la victoire à Jorge Burruchaga.

Cet article a été rédigé par : @JeMeThai
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